Seulgi Lee

Arts Plastiques

Seulgi Lee a toujours été attirée par l’absurde, le radical et le risque, ce qui génère intrinsèquement une forme d’humour comme résistance. Elle s’interroge sur les mécanismes existant dans l’artisanat, afin de retrouver une correspondance des gestes primitifs qui traversent les différentes cultures en examinant leur dimension collective. L’artiste a notamment développé trois projets : un projet de couverture de soie en lien avec les artisans quilt nubi en Corée, un deuxième de panier tenate avec une coopérative de vannières dans un village reculé au Mexique, en convoquant leur langue vernaculaire en voie d’extinction qu’est l’ixcatèque, et enfin une collaboration avec une potière du Rif au Maroc visant à explorer la relation entre le système du langage et la pratique de l’artisanat.

Sa résidence à la Villa Kujoyama

Pendant sa résidence à la Villa Kujoyama, Seulgi Lee va à la rencontre d’individus possédant une connaissance de l’Akita Ondo, une chanson populaire chantée par des femmes dont des traces peuvent être retrouvées jusqu’au XVIIème siècle. En parallèle, elle envisage une collaboration avec des artisans de sudare, sorte de store de bambou qui aurait une origine mythologique, et finement fendu pour être relié avec du fil de soie. Elle explore également l’histoire du regard dans le cadre d’un projet au Keijiban à Kanazawa avec le curateur Olivier Mignon.

L’artiste a notamment développé trois projets : un projet de couverture de soie en lien avec les artisans quilt nubi en Corée, un deuxième de panier tenate avec une coopérative de vannières dans un village reculé au Mexique, en convoquant leur langue vernaculaire en voie d’extinction qu’est l’ixcatèque, et enfin une collaboration avec une potière du Rif au Maroc visant à explorer la relation entre le système du langage et la pratique de l’artisanat.

Ses expositions personnelles

Son travail a fait l’objet de plusieurs expositions personnelles : SLOW WATER à la galerie Jousse Entreprise à Paris, à la Gallery MendesWoodDM et à Incheon Art Platform, WE ARE NOT SYMMETRICAL à La Casa da Cerca à Almada au Portugal, LE PLUS TÔT C’EST DEUX JOURS MIEUX à La Criée centre d’art contemporain de Rennes, ou DAMASESE à la Gallery Hyundai à Séoul, ainsi que des expositions collectives à Kunsthale Aarhus, Kadist Foundation à San Francisco, CRAC Alsace à Altkirch,  à la Gwangju Biennale ou au Palais de Tokyo. Elle est lauréate du Korea Artist Prize en 2020 avec son projet DONG DONG DARI GORI au National Museum of Modern and Contemporary Art à Séoul, institution partenaire des recherches que l’artiste va mener pendant sa résidence.

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