Sandrine Elberg
PhotographieArtiste visuelle, Sandrine Elberg propose dans ses photographies un rapport poétique entre le mythe et l’iconographie du cosmos, qui activent capacités de projection, rêverie et spéculation. Diplômée de l’ENSBA – l’Ecole des Beaux-Arts de Paris en 2003, la réalité scientifique et la consistance même du médium photographique conduisent ses projets où se cristallisent voyages lointains et récits d’explorateurs dans des contrées habitées par notre imaginaire collectif.
Après son premier livre Cosmic, sa deuxième monographie M.O.O.N consacrée à l’imaginaire du cosmos a été distinguée de plusieurs prix (Prix Nadar 2019, Lucie Photobook Prize, PhotoEspana 2020, etc.) tout comme ses œuvres régulièrement exposées en France et à l’international. Sandrine Elberg est représentée par Fisheye Gallery à Paris et à Arles.
Lors de sa résidence à la Villa Kujoyama, Sandrine Elberg réalise une recherche plastique basée sur la conception du Suiseki, l’art des pierres ; une esthétique introduite au Japon durant la période Asuka, au 6ème siècle selon laquelle une pierre, façonnée par l’eau, le vent ou encore le temps, peut évoquer un objet identifiable. A travers une recherche photographique et esthétique, guidée par les œuvres de Miyazawa Kenji et Roger Caillois – tous deux passionnés de géologie et de physique chimie, Sandrine Elberg effectue un travail d’analyse sur le lien et la poétique autour de cette symbolique minérale, dont la plus ancienne météorite conservée au Japon depuis 861 vient compléter l’étude scientifique.