Olivia Funes Lastra

Arts visuels

Olivia Funes Lastra née en 1995 à Wellington, Nouvelle-Zélande est une artiste visuelle de Buenos Aires qui habite et travaille à Paris. Elle est diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy en 2020. En 2021, elle poursuit le postvdiplôme Programa de Artistas (Programme d’artistes) à l’Université Torcuato Di Tella de Buenos Aires, Argentine.

Son installation, <Pintura-Andando> rejoint la collection du FRAC Île-de-France en 2021. En 2019, elle est artiste-résidente à ESMoA (El Segundo Museum of Art), Los Angeles. Son travail a fait l’objet d’expositions collectives et festivals dans divers pays du monde : FRAC Picardie (2022), Galerie Younique (2022), Universidad Torcuato di Tella (2022), DOC! (2021), Lago Film Fest – Festival Espanso (2021), Galerie Ygrec (2016) entre autres.

Ayant grandi entre plusieurs langues et plusieurs villes de différents pays comme Buenos Aires, Hong Kong et Paris, Olivia Funes Lastra s’intéresse à la façon dont les lieux construisent nos subjectivités et nous habitent par la suite. Inspirée par l’idée d’une architecture mentale qui se construit au fur et à mesure par le vécu des lieux habités, elle cherche les analogies possibles entre langage, mémoire et architecture dans l’expérience du déplacement géographique et les identités hybrides qui peuvent en émerger, au croisement de la peinture, l’installation et la performance.

Son travail à la Casa de Velázquez

En résidence, Olivia Funes Lastra part sur les traces de la philosophe espagnole María Zambrano. Prenant comme point de départ une œuvre en particulier, Claros del Bosque, l’artiste produira une nouvelle série de peintures textiles et de textes dans lesquels elle donnera corps à la voix poétique et à la pensée de María Zambrano.

Une pensée qui touche à la question de la perception, qui parle « à la peinture », mais qui est aussi un outil de résistance face aux régimes fascistes. Une pensée et une vie comme un miroir décalé: une femme espagnole qui émigre vers le continent sud-américain à la fin des années 30 face à une artiste de Buenos Aires qui vit aujourd’hui à Paris. Entre les deux, une même question: à presque cent ans d’écart, comment une vie d’errance et entre les langues contribuet-elle à constituer une œuvre poétique vivante ?

 

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