Randa Maroufi
CinémaNée en 1987 à Casablanca.
Diplômée de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan (Maroc), de l’École Supérieure des Beaux- Arts d’Angers (France) ainsi que du Fresnoy (France).
Randa Maroufi est de cette génération advenue avec le règne des images. Elle les collectionne avec autant d’avidité que de méfiance, se pose sans cesse la question de leur véracité. Sa recherche se situe entre le reportage, le cinéma et l’étude sociologique qu’elle poursuit en réalisant des fictions ambiguës qu’elle met au service du réel, et le champ de ses expérimentations s’étend de l’occupation de l’espace public à la question du genre, dont elle relève les mécanismes de construction.
Son travail qui se traduit essentiellement à travers la photographie, la vidéo la performance et le son, a été présenté lors d’événements d’art contemporain et de cinéma majeurs tels que: La Biennale de Marrakech (2014), Les Rencontres photographiques de Bamako (2015), Le Museum of Modern Art à New York (2016), Le Dubai Photo Exhibition (2016), Le festival International du film de Clermont-Ferrand (2016), La Biennale de Sharjah au Liban (2017), La Biennale de Dakar (2018), etc.
Son film Le Park a reçu plus d’une vingtaine de prix tel que: le prix ADAGP Art numérique – Art vidéo 2015, Videonale Award of the Fluentum Collection 2017, le prix du jury au Festival International du film de Rotterdam en 2016.
Elle vit et travaille actuellement à Paris et fut membre artiste à l’Académie de France à Madrid – la Casa de Velázquez
16h-17h
Maria Inès Rodriguez en dialogue avec Giulia Andreani et Randa Maroufi
modération par Federico Nicolao
projection d’une lecture d’Olivia Rosenthal
Un fragile fil conducteur accompagne le travail de la curatrice Maria Inès Rodriguez et des jeunes artistes Giulia Andreani et Randa Maroufi : fidèles à leur manière de travailler, attachées à leurs goûts et à leurs passions, habitées par un sentiment de justice, elles ont contribué par leur pratique à renouveler le regard sur les femmes artistes. Invitées à dialoguer ensemble, elles distillent leurs sensations et sentiments sur leurs méthodes et analysent les croisements possibles entre leurs trajectoires artistiques.
Bab Sebta (titre provisoire)
© Randa Maroufi